Vous cherchez que lire ? Voici une sélection aléatoire de romans ou textes humoristiques pour se repérer dans la jungle des ouvrages déprimants.
« La Gloire de mon père » de Marcel Pagnol
Ce roman autobiographique de Marcel Pagnol, publié en 1957, plonge le lecteur dans l’enfance provençale de l’auteur au début du XXe siècle. À travers des anecdotes familiales et des paysages idylliques, Pagnol partage avec humour et tendresse les souvenirs de sa jeunesse, marquée par des personnages hauts en couleur et des situations cocasses. L’œuvre offre une narration vivante et pittoresque, teintée d’une douce nostalgie, rendant hommage à la simplicité de la vie rurale et à la richesse des liens familiaux.
« Exercices de style » de Raymond Queneau
Dans cet ouvrage publié en 1947, Queneau raconte la même anecdote de 99 manières différentes, explorant ainsi la richesse et la flexibilité de la langue française. Chaque variation est un exercice de style unique, allant de la prose poétique à l’argot, du sonnet à la parodie. Ce livre n’est pas seulement un chef-d’œuvre d’humour, mais aussi une démonstration éblouissante du potentiel créatif de l’écriture.
« Bouvard et Pécuchet » de Gustave Flaubert
Ce roman inachevé et publié à titre posthume en 1881 est une œuvre majeure de Gustave Flaubert. Il raconte l’histoire de deux copistes parisiens, Bouvard et Pécuchet, qui, après avoir hérité d’une fortune, se retirent à la campagne pour se consacrer à l’étude de diverses disciplines scientifiques et artistiques. Leur quête de savoir se révèle pleine de mésaventures et de malentendus comiques. Flaubert y critique avec ironie l’érudition superficielle et la prétention intellectuelle.
« Le Nombril » de Jean Anouilh
Dans son style mordant et drôle, dont il est passé maître, Jean Anouilh nous raconte dans sa dernière pièce, Le Nombril, l’histoire d’un auteur à succès, mais se sentant sur une pente descendante, à cause de la menace du nouveau théâtre d’avant-garde. Accablé par une crise de goutte, il se met en tête d’écrire une pièce sur les nombrilistes. Or sa vie, minute après minute, devient un défilé sans fin de nombrilistes acharnés ; que ce soit un ami de toujours, sa famille, sa maitresse, son médecin, ses filles, tous viennent réclamer ce dont ils estiment mordicus avoir droit. Dans cette pièce, hommes et femmes ne cessent de se regarder le nombril pris dans un tourbillon narcissique où se perd le sens la vie
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