Vous cherchez que lire ? Voici une sélection aléatoire de romans ou textes humoristiques (parfois des vieilleries) pour se repérer dans la jungle des ouvrages déprimants.
La fin des coquillettes, Klaire Fait Grr (2023)
Présentation de l’éditeur : La fin des coquillettes. Ce livre n’est pas ministre de l’Intérieur. C’est déjà une grande qualité. La fin des coquillettes est un récit d’aventures, à condition que vous considériez vous aussi que découvrir le lien entre les coquillettes, Jacques Chirac et le sabotage d’un parc d’attractions foireux des années 90 est une aventure. Que voyager de la table basse de son salon-cuisine-bureau-entrée jusqu’aux mœurs baleinières du XIXe siècle grâce à un PDF téléchargé pas du tout illégalement est une aventure (moi, je trouve que oui). Bref, La fin des coquillettes est une odyssée au pays de la culture inutile, une ode aux trucs moyennement incroyables, où vous apprendrez pas mal de choses. Même à rater vos coquillettes. > VIS COMICA n’a pas lu ce livre, mais a vu Klaire Fait Grr en spectacle : c’est assez drôle et malin.
Les primates de Park Avenue, Wednesday Martin (2018)
Présentation de l’éditeur : Wednesday Martin débarque de son Midwest natal dans l’Upper East Side, le quartier le plus huppé de Manhattan, avec son mari et ses deux enfants. Le rêve se transforme rapidement en cauchemar. Wednesday est sur le territoire des primates les plus riches de la planète. Une enclave hostile peuplée de femmes au foyer surdiplômées, glamour, mariées à des patrons de hedge funds et totalement dévouées à la réussite de leur progéniture. Armée d’un calepin et d’un crayon, Wednesday Martin consigne, à la manière de la célèbre primatologue Jane Goodall, les rites, les moeurs, les contradictions et les peurs de ces mères richissimes en quête obsessionnelle de perfection.
Le koala tueur et autres histoires du Bush, Kenneth Cook (2009)
Présentation de l’éditeur : « Je n’aime pas les koalas. Ces sales bêtes, aussi hargneuses que stupides, n’ont pas un poil de gentillesse. Leur comportement social est effroyable – les mâles n’arrêtent pas de se tabasser ou de voler les femelles de leurs semblables. […]
Leur fourrure est infestée de vermine. Ils ronflent. Leur ressemblance avec les nounours est une vile supercherie. Il n’y a rien de bon chez eux. Sans parler du fait qu’un jour, un koala a essayé de me jouer un tour pendable. » Avec ses redoutables crocodiles, ses excentriques mineurs d’opales, ses koalas féroces et ses cochons sauvages assoiffés de sang, l’impitoyable bush australien reste un territoire indompté. Et ce n’est pas Kenneth Cook qui aurait pu le soumettre !
Pour ce qui devait être l’un de ses plus grands succès de librairie, Cook a réuni peu avant sa disparition ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l’Australie. D’après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage et ses frissons inattendus s’est déroulée comme il le raconte ici ; mais jamais il n’aurait osé les incorporer à ses romans tant elles paraissent incroyables. Et c’est précisément parce qu’elles sont tout à fait véridiques qu’il n’attendait pas qu’on le croie ! Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.
Spellman & Associés, Lisa Lutz (2008)
Présentation de l’éditeur : Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest ? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, pour ces détectives-nés, rien n’est plus excitant que d’espionner, filer, faire chanter… les autres Spellman de préférence.
Mélange détonant d’humour et de suspense, ce best-seller international (et son héroïne) a fait craquer Hollywood : vous n’êtes pas près d’oublier les Spellman !
Au bonheur des ogres, Daniel Pennac (1997) – Premier tome de la saga Malaussène, ce roman présente Benjamin Malaussène, « bouc émissaire professionnel » dans un grand magasin parisien. L’univers de Pennac est truffé de personnages hauts en couleur et de situations rocambolesques, le tout servi par une écriture pleine d’humour et de tendresse. Pré »sensation de l’éditeur : Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça ! Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants… Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique. Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque.
Pierre qui brûle (sous le titre de Pierre qui roule, en 2007), Donald E. Westlake – Série Dortmunder tome 1 sur 15
Présentation de l’éditeur : Un génie, Dortmunder. Le génie de la «planification.» II vous «planifie» un braquage à la perfection. Sauf lorsqu’il a voulu braquer l’Émeraude Magique. Cinq fois qu’il a dû s’y reprendre, avec ses petits camarades, cinq fois qu’il a dû inventer des astuces délirantes pour pouvoir s’en emparer. Et chaque fois elle lui échappait. A vous dégoûter d’être malhonnête…
> VIS COMICA conseille d’une manière générale toute la série des Dortmunder (avec une préférence pour Aztèques dansants), ainsi que, toujours chez Donald Westlake, Kahawa
Jeu de société, David Lodge (2006)
Présentation de l’éditeur : Qu’y-a-t-il de commun entre Vic Wilcox, directeur général de Pringle and Sons, une entreprise de métallurgie anglaise en pleine restructuration et Robyn Penrose, une jeune universitaire spécialiste des jeux de déconstruction littéraire et plus particulièrement de l’étude sémiologique des « romans industriels » victoriens? Pas grand-chose en apparence. Vic Wilcox est un pragmatique bourru attaché aux privilèges de sa classe. Robyn Penrose a beau se qualifier de « sémiologue matérialiste », elle n’en a pas moins les certitudes arrogantes d’une théoricienne entêtée. Mais tout est remis en jeu lorsque Robyn Penrose doit suivre un stage chez Pringle and Sons et devenir » l’ombre » de son directeur dans le cadre de » l’Année de l’Industrie « . Cette confrontation brutale – et cocasse – est un peu celle de la thèse et de l’antithèse, au cœur de Rummidge, cette variante fictive de Birmingham soumise de plein fouet aux nouvelles rationalisations. Sur cet arrière-plan de réalisme et de colère des romans de Dickens ou d’Elizabeth Gaskell, David Lodge a imaginé une version satirique où le comique, parfois irrésistible, naît de la juxtaposition des situations conflictuelles de la société anglaise. Et, de fait, ce livre a toutes les configurations d’un roman victorien détourné et privé de sa morale qui interroge une société obsédée -comme nulle autre au monde- par le culte des différences de classes, de culture, de style, de langage ou d’esprit. Cette vieille préoccupation anglaise, sans doute à l’origine du ressort comique, est ici pour David Lodge l’occasion d’une comédie de la diffférence, et d’un brio de sensibilité et de bouffonnerie cruelle.
Salué unanimement en Grande-Bretagne et aux USA, ce livre qui a obtenu le Sunday Express Book of the Yeau Award en 1988, est sans doute l’un des romans les plus « anglais » parus ces dernières années.
Chroniques de la haine ordinaire, Pierre Desproges (1987)
Présentation de l’éditeur : « Il se peut que cette chronique soit la dernière. Considérez-la comme mon testament. Ce matin, à 6 h 30, à l’heure où Phoebus darde encore ses rayons dans sa poche, on a sonné à ma porte. Ce ne pouvait pas être le laitier. Je ne bois pas de lait le matin, ça fait cailler la tequila de la veille au soir. Ce ne pouvait pas être le KGB. Je suis au mieux avec Moscou » Cet opuscule regroupe quelques chroniques extraites d’une émission radiophonique quotidienne de Pierre Desproges sur France Inter. Échos, portraits, rumeurs à propos d’événements qui ont marqué l’année 1986. Pierre Desproges, notre maître à tous en matière d’humour littéraire distingué, genre dans lequel il n’a jamais été égalé, ni même approché, n’était jamais meilleur que dans le court, le bref, là où son sens de la formule frappait fort, direct à l’estomac. C’est pour cela que le meilleur de son oeuvre est issu de son travail à la radio, sur France Inter, et à la télévision, où il était invité à rédiger des « billets », des « chroniques ». Ce recueil d’une quarantaine de textes écrits au cours du premier semestre 1986, en est un exemple parfait. On y retrouve son humour cinglant, à la fois noir, cynique, et d’une tendresse affolante. Mais aussi son sens de la formule improbable, sa façon de rapprocher des mots a priori non destinés à se retrouver côte à côte. Mais surtout son style. Mon Dieu, quel style !
Les Carnets du Major Thompson, de Pierre Daninos (1954).
Présentation de l’éditeur : Il s’agit d’un recueil de lettres fictives écrites par le Major W. Marmaduke Thompson, un Anglais vivant en France, à un ami resté en Angleterre. À travers ces lettres, le Major Thompson partage ses observations cocasses et ses mésaventures dans un style plein d’autodérision. Le roman offre une satire amusante des différences culturelles entre la France et l’Angleterre, et des situations loufoques auxquelles le Major se trouve confronté.
Présentation de l’éditeur : Abandonnant la chasse au tigre, le major W. Marmaduke Thompson décide d’explorer la jungle française et consigne ses observations sur les autochtones, leurs comportements, leurs manies, leurs qualités, leurs défauts… Les Carnets du major Thompson sont un des plus grand succès de ces dernières années. Traduit dans vingt-huit pays, ce chef-d’oeuvre d’humour fait l’objet d’éditions scolaires et universitaires en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suède, aux Etats-Unis, etc.
Image : DALL-E. Résumés des éditeurs. Les conseils sont vérifiés et validés. Les ouvrages lus par VIS COMICA comportent un comicoscore.