Ce texte d’une conférence/ monologue théâtral de Jacques Mougenot que l’on m’a conseillé lorsque j’ai annoncé la sortie de mon. prochain ouvrage qui racontera la vie d’une artiste conceptuelle fictive (> c’est ici, j’en reparlerai bientôt) est en effet très bien pensé, bien troussé, bien caustique, bien subtil et bien drôle. Ce qui l’est encore plus sont les extraits des critiques parue dans la pièce publiés en annexe… visiblement nombreux sont ceux qui n’ont pas perçu le canular. Une sorte de vertigineuse mise en abyme qui se crée de fait en complément sur le thème du « verbe qui fait tout », qui est justement un des propos de la pièce (Et accessoirement, on se réjouira que ce texte mette la pièce « Art » de Yasmina Reza à sa juste place : un bon gros boulevard bourgeois sans intérêt ni propos).
Présentation par l’auteur : Qui se souvient de l’Affaire Dussaert qui jeta un pavé dans la mare déjà trouble du monde de l’art contemporain en 1991, alors que les médias étaient accaparés par la Guerre du Golfe ? Sous la forme d’une conférence-théâtre entre satire et comédie, Jacques Mougenot nous en explique les arcanes et nous instruit en nous amusant car l’histoire de Philippe Dussaert (1947-1989), plasticien à l’origine du mouvement vacuiste dans les années 80, et l’affaire que suscita la vente publique de sa dernière œuvre, sont l’occasion pour l’auteur-acteur de répondre avec humour, pertinence et impertinence, à toutes les questions que se pose aujourd’hui le profane en face de l’œuvre d’art contemporain. Jubilatoire, salubre et culturellement incorrect.
Date de création : 2002
L’affaire Dussaert
Monologue. 1h20
Texte édité chez Edite / l’Oeil du Sphinx.
Prix Philippe Avron au festival d’Avignon Off 2011
Prix du public au festival de Dax 2007
Prix de l’humour 2016 à Rio de Janeiro (Version portugaise)
Plus de 700 représentations