Cet article est la reproduction de la newsletter promotionnelle des Éditions Héliopoles. VIS-COMICA n’a pas lu ce roman, mais vu le sujet, les arguments développés dans la vidéo et l’affichage d’emblée comme roman satirique, il semble avoir sa place ici. Toutefois, ces points seront vérifiés et évalués ici prochainement (VIS COMICA ne recevant (hélas) pas les services de presse, puisque je ne suis plus journaliste).
Le mot de l’auteur
Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
Il y a une dizaine d’années, je travaillais dans une entreprise rachetée par ce que l’on appelle un « grand capitaliste », en l’occurrence un milliardaire français très connu. S’est ensuivi un certain nombre de mesures, de coupes budgétaires, certes parfois symboliques, qui ont durablement dégradé les conditions de travail des salariés alors que l’existence de l’entre-prise n’était absolument pas menacée. J’ai compris que, pour augmenter la rentabilité de l’entreprise, on ne faisait aucun cas de ceux qui y travaillaient. Il y a peu de salariés heureux. J’ai donc voulu décrire comment les choses se passent concrètement mais, évidemment, en grossissant le trait et, surtout, en mettant le plus d’humour possible.
Pour vous, il fallait impérativement que votre roman soit satirique ?
Absolument. L’humour, tout du moins en littérature, est, de mon point de vue, une forme de politesse quand on évoque des sujets lourds. Le message passe mieux si l’on évite de dramatiser. Puisque tout est tragique, alors rigolons un peu !
À vous lire, on se demande ce qui relève de la fiction et de l’auto-fiction ?
Boris Vian disait : « Cette histoire est vraie puisque je l’ai inventée. » Pas mieux ! Je crois que l’on se pose cette question pour beaucoup de romans. Moi, je ne fais pas d’auto-fiction. Raconter ma vie n’aurait aucun intérêt. Bien sûr, je me suis servi de mes expériences, de ce que j’ai pu observer de très près.
Comment définiriez-vous votre style ?
Je crois avoir été « déformé » par le métier de journaliste que j’ai exercé plus de 15 ans. Je veux dire par là que j’espère avoir un style simple, fluide avec beaucoup de punch.
La musique est très présente dans votre roman. Sans dévoiler davantage, la magie y tient aussi son rôle. Comment cette idée vous est-elle venue ?
La magie (pour être plus précis, la prestidigitation) comme la musique sont des enchantements, pour les petits et les grands ainsi que pour le personnage principal de ce roman, Marceau. C’est une part de rêve et, du rêve, il n’y en a plus beaucoup à notre époque. Et puis, dans la vie, quand on peut, mieux vaut avoir plus d’un tour dans son sac !
Le mot de la libraire :
« Drôle et grinçant, Renaud Czarnes nous plonge dans un microcosme professionnel où il semblerait que la seule façon de s’adapter est d’utiliser sa tête… en marchant dessus, il va sans dire ! »
ISBN 978-2-37985-103-2 • 24 € • • 17 octobre 2024
Lancement du titre à la librairie L’Attrape-Cœurs le 17 octobre à 20 h – 42 avenue Junot, Paris (18ᵉ)