Deux dernières lectures bof-bof : Spike Milligan, Woody Allen…

Dernières lectures, pas forcément convaincantes, mais à vous de voir…

Le règne hystérique de Siffoney 1er, roi d’Irlande, de Spike Milligan , Éditions Wombat
Abandonné à la moitié… j’ai trouvé ce livre finalement ennuyeux, car littéralement saoulant dans il est vrai, une folie totalement assumée et de fait, très respectable. Mais peut-être devriez-vous essayer ?
Présentation de l’éditeur : Un grand roman nonsensique, irrévérencieux et ravageur, signé par l’enfant terrible de la littérature comique anglaise. Ouvrier au cul d’une bétonnière sous la pluie d’un faubourg londonien gangréné par le National Front (dont le programme politique se résume à : « J’vais t’exploser la tronche, fumier »), Mick Siffoney serait-il en réalité un descendant des rois d’Irlande, comme son père le lui a juré, couché sur son lit de mort ?… Voilà donc la famille Siffoney au grand complet – avec femme, enfant, chien péteur et perroquet bavard (« Touche pas ta bite, matelot ! ») – qui débarque dans son village natal de Deghooleen pour reconquérir sa couronne. Comme si l’Irlande n’avait pas déjà assez de problèmes comme ça ! Car à Deghooleen on croise pêle-mêle un Hongrois exhibitionniste en situation délicate (que faire dans un camp naturiste ?), deux hindous en goguette, un policier qui se transforme la nuit en « chanteur fantôme », forçant ses victimes à l’écouter sous la menace, un cheval de course shooté à la benzocaïne kidnappant ses kidnappeurs, sans compter l’habituelle cargaison d’ivrognes, de pervers, d’arnaqueurs et de crétins patentés qui font le charme de la Perfide Albion comme de la Verte Érin. C’est le début d’une saga rocambolesque, entrecoupée des rêves de gloire héroïque de Siffoney, tout droit sortis de Sacré Graal !… Dans ce roman comique au souffle irrésistible, servi par un style pétaradant d’inventions verbales, toutes les classes sociales, ethnies et religions, tous les travers humains sont passés à la moulinette d’un humour ravageur dont les dérapages sont rattrapés in extremis par l’inimitable sens de l’absurde de l’auteur. Cocktail détonnant mêlant allègrement la misanthropie d’un Jean Yanne à la folie littéraire d’un Flann O’Brien, ce jeu de massacre, féroce et hautement réjouissant, est une lecture garantie 100 % antimorosité.

L’erreur est humaine (titré aussi parfois sous le nom original de Mère Anarchy), de Woody Allen, Éditions Flammarion
En lisant ce recueil de nouvelles Mère Anarchy j’ai découvert que je l’avais lu sous le titre de L’erreur est humaine il y a presque vingt ans (et que j’en avais quasiment tout oublié). Si on est sensible à son humour, c’est vraiment drôle. Il y a un côté désuet qui toutefois et hélas commence à diffuser… 
Présentation de l’éditeur : Woody Allen mêle le ridicule à l’invraisemblable sans oublier d’y mettre une pincée acide. Il renoue avec un sens du décalage, de la dérision et de l’absurde qui rappelle l’esprit de ses premiers films. Avec, comme toujours, des dialogues à hurler de rire.