À propos de Philippe Jaenada, une réflexion sur la littérature humoristique…

L’éclaireur FNAC, le guide culturel de la FNAC écrit par Léonard Desbrières (que l’on est surpris de trouver d’ailleurs là, car on le connaissait d’abord pour > INCIPIT une newsletter littéraire de belle tenue) brosse un joli portrait de Philippe Jaenada qui écrivit longtemps de la littérature humoristique endiablée (Le chameau sauvage, Néfertiti dans un champ de canne à sucre, etc.) et au passage assène quelques vérités que l’on aimerait lire plus souvent : « L’humour romanesque. Un vaste sujet si vous suivez depuis longtemps l’actualité littéraire. Le rire à gorge déployée n’est pas véritablement l’activité principale du lecteur de roman français. Parce que les sujets graves souvent traités dans les livres ne s’y prêtent pas, parce qu’il y a une forme de chape de plomb dans notre pays sur la stature de l’écrivain, censé se prendre au sérieux pour raconter des histoires sérieuses. » C’est bien la cause défendue par VIS COMICA, et ce que je répète et déplore depuis maintenant des décennies…

> Le portrait de Philippe Jaenada qui donne désormais dans la relecture de faits divers historiques (et que l’on prend du coup davantage au sérieux — tssss) est > à lire ici.